Chers lecteurs,
Nous sommes heureux de vous inviter à consulter ce numéro spécial du Bulletin d’Informa-
tion et d’analyse du Forum pour la gouvernance et les Droits de l’Homme (FGDH). Ce numé-
ro est une compilation de compte-rendus de toutes les activités réalisées par le Groupe des
experts pour la synergie entre les organisations et les plateformes de la société civile
(GESOP) comme une contribution à la gouvernance climatique, entre autres,
La CDN révisé, prenant en compte, la participation des communautés locales et populations
autochtones, la participation de la société civile dans la contribution aux réflexions, Nous,
Société civile, continuerons à travailler afin qu’au-delà des engagements qui ont été pris que
la CDN soit mise en œuvre de manière effective.
Bonne lecture
Un projet sous régional intitulé « Collaboration d’ONG en faveur de moyens de subsistance communautaires équitables et durables dans les forêts du bassin du Congo » en sigle CoNGOs est mis en œuvre depuis avril 2016 dans cinq pays du bassin du Congo dont la République du Congo (RC). Ce projet vise à renforcer les droits fonciers coutumiers, les moyens de subsistance durables des communautés locales et populations autochtones (CLPA) ainsi que la préservation des écosystèmes.
La République du Congo s’est engagée depuis les années 2008 et 2009 dans les processus APV-FLEGT et REDD+. Dans le cadre de l’APV, le Congo qui se trouve dans la phase de mise en œuvre, s’est engagée à garantir la légalité stricte et la traçabilité du bois récolté sur son territoire. Dans le cadre de REDD+, le Congo qui est en train d’entrer dans la phase d’investissement, s’est engagé à préserver ses forêts pour contribuer à l’atténuation des changements climatiques. Les législations et normes qui régissent ces deux processus assujettissent le pays à un certain nombre d’obligations parmi lesquelles la participation et le partage des bénéfices en faveur des communautés impactées par les activités envisagées.
La République du Congo avec son couvert forestier qui est estimé à près de 22.471.271 ha, soit 65% du territoire national, s’est engagée à travers l’accord de paris sur le climat à œuvrer au développement durable par la promotion de l’économie verte et par la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers et en vue d’assurer la diversification et la croissance économique, de lutter contre la pauvreté et les changements climatiques.
Dans le cadre d’une étude régionale sur les peuples autochtones et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique, la Rainforest Foundation UK (RFUK) a coordonné la recherche documentaire et étude sur le terrain pour la République du Congo, en collaboration avec l’ONG congolaise Forum pour la gouvernance et les droits de l’Homme (FGDH) et d’autres organisations locales de peuples autochtones. L’étude sur le terrain a été réalisée entre mars et août 2012 dans les villages de Ngonaka (département de la Lékoumou, au sud-ouest du Congo) et de Boucy-Boucy (département de la Likouala, au nord du Congo).
A Conkouati, les études locales ont identifié deux types d’occupants qui sont les occupants de la première génération, descendants des premiers occupants, et les occupants de la deuxième génération qui, par la fait de la migration, sont venues vivre sur des terres déjà occupées. Cependant à Zoulabouth, en dehors de ces deux types d’acteurs déjà identifiés à Conkouati nous avons aussi la communauté qui est reconnue comme propriétaire de grandes étendues qui sont donc le domaine de la propriété collective.